2. Origine

Le jeune Noguchi se révéla posséder un don de guérison lors du tremblement de terre de Tokyo des années 20.

Petit garçon d’une dizaine d’année il apposa naturellement ses mains sur des personnes malades ou blessées qu’il réussi à soulager ou à guérir instantanément. Dés le lendemain la nouvelle de ce don s’étant répandu, une foule attendait devant sa porte.

Cela dura 10 ans, tous les jours 10 heures par jour ! Puis un jour il dit « ça suffit ! Je ne sais pas ce que je fais, si je continue comme ça je vais soulager des gens jusqu’à ma mort…et puis quoi ? »
Noguchi décida de comprendre ce qui était à l’œuvre ayant l’intuition que son don n’était que la manifestation exceptionnelle d’un phénomène naturel présent chez tout le monde.

Il fit alors des études pour comprendre les médecines chinoise et occidentale, et fut confirmé dans l’idée qu’il avait bénéficié d’un don exceptionnel pour solliciter et activer chez les autres un processus naturel de remise en forme de l’organisme vivant (système moteur extra pyramidal pour la médecine occidentale, circulation du Ki pour la médecine chinoise)

Il créa alors une école pour enseigner ce qu’il avait découvert et mis au point : c’est l’Ecole Seïtaï. Il continua à enseigner et à pratiquer tous les jours jusqu’à sa mort.

Plus il avançait dans la pratique et plus il se rendait compte de l’immensité et de la puissance de ce qui est à l’oeuvre dans ce qu’il avait découvert. Du même ordre, mais dans des cultures fondamentalement différentes, que ce que Freud avait découvert au même moment en occident.

Contrairement aux idées reçues et couramment répandues qui veulent que l’organisme soit souffrant parce qu’il manque de quelque chose, Noguchi avait eut très tôt l’intuition que c’est au contraire l’excès d’énergies bloqué dans certaines parties du corps qui empêche l’énergie de la vie (le Ki) de circuler librement dans notre organisme (l’organisme comprenant le corps et l’esprit)

La pratique de Katsugen est un moyen de se mettre en relation avec cette partie de nous qui ne remonte pas directement au conscient en lui dédiant un moment particulier pour exercer pendant la veille son travail de régénération naturel par élimination des excès d’énergie.